Téléphonie Haut-Rhin
Date : 6 janvier 2012 18:57
Objet : Réexp : iga Téléphonie Haut-Rhin
À : robindestoitstregunc@gmail.com
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Objet : Réexp : iga Téléphonie Haut-Rhin
À : robindestoitstregunc@gmail.com
Marc PERROT Ce message électronique et tous les fichiers joints sont confidentiels et destinés exclusivement à l'usage de la personne à laquelle ils sont adressés. Toute diffusion, publication, totale ou partielle ou divulgation sous quelque forme que ce soit non expressément autorisées de ce message, sont interdites. NB: L'envoi de message par e-mail n'a aucun caractère privé, il existe donc des risques et des conditions d'utilisation inhérents à ce mode de transmission. Veuillez noter que ce message est non crypté et pourrait être intercepté ou modifié par un tiers.
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De : Jean-Pierre SCHERRER <scherrerjeanpierre@gmail.com>
Date : 06 janvier 2012 17:32:17
À : formation@iga-asso.net
Objet : iga Téléphonie Haut-Rhin
Faut-il avoir peur des antennes de téléphonie mobile ?
le 06/01/2012Marc Glotz, premier adjoint de Flaxlanden, devant la mairie… et l'antenne de téléphonie mobile, qui couvre le village pour SFR et Orange. La municipalité voudrait la déplacer dans un terrain situé à 800 mètres des premières habitations. Photos Thierry GachonC'est la rançon de la technologie : nous vivons dans un bain d'ondes dont les conséquences sanitaires interrogent. Peut-on s'y opposer ? Ou à tout le moins réclamer un vrai droit de regard ? Flaxlanden tente l'expérience.
C'est un trait fin, planté sur une colline surplombant la mairie. Ses rayons ne couvrent pas seulement les édiles ; ils « arrosent » tout le village lové à ses pieds : l'église, l'école et les 1 500 habitants.Avant 1998, sur cette parcelle communale, se dressait une antenne télé. Avec l'arrivée du câble et la généralisation des portables, elle a été remplacée en 1998 par une antenne de téléphonie mobile, construite par SFR. Orange s'est greffé sur l'équipement en 2000.Cette antenne qu'elle voit tous les jours, la municipalité de Flaxlanden a décidé de la déplacer. Cette mesure faisait partie de son programme, lors des élections du printemps 2008. Une fois en place, le nouveau conseil a décidé à l'unanimité, en décembre 2008, de dénoncer les baux (se terminant en 2009 et 2010) liant la commune à SFR et France Télécom, en arguant du fameux « principe de précaution ». « L'idée était de résilier et de renégocier, raconte le premier adjoint Marc Glotz. Mais on s'est rendu compte que ce n'était pas si simple… »Afin de ne pas priver les villageois de téléphone, le conseil a dû, en juin 2010, prolonger ces baux de six mois, dans l'attente d'une solution… qui se fait toujours attendre. Aujourd'hui, l'antenne fonctionne encore, avec SFR et Orange, sans nouveau prolongement contractuel. « Nous ne sommes pas des extrémistes, assure le maire Claude Frey. Nous ne voulons pas qu'il n'y ait plus de portables à Flaxlanden. Nous voulons simplement éloigner l'antenne et limiter sa puissance d'émission. »Il y a quelques mois, la mairie a acheté 1,5 are de terrain à un agriculteur, en lisière de la forêt de l'Altenberg, à environ 800 mètres des premières maisons. Son dessein : accueillir la future antenne. D'abord, il a fallu convaincre les opérateurs que ce terrain éloigné pouvait convenir : SFR a jugé que c'était faisable, pas Orange. Maintenant, il faut s'accorder sur un nouveau bail.« La version envoyée par SFR n'est pas acceptable ! » juge le maire. Il s'agit d'un bail « commercial » qui, s'il n'est pas renouvelé au bout de 12 ans, comprend une « indemnité d'éviction » : le bailleur doit rembourser les investissements et la perte d'exploitation. « On a demandé des données économiques, mais on n'a pas pu les obtenir », regrette Marc Glotz. La « confidentialité » est partout : « On ne connaît pas non plus le contenu de leur contrat d'assurance ou les détails techniques, poursuit l'adjoint. Il y a un manque de transparence. Or, une commune a le devoir d'informer sa population. »« Le bail commercial permet de stabiliser le réseau, justifie Jean-Claude Brier, directeur des relations régionales de SFR. On ne peut pas changer nos antennes de place tous les quatre matins… On préférerait acheter, mais ici la commune ne le souhaite pas vraiment. » Quant à l'opacité dénoncée, « on attend les demandes de précisions et on apportera des éléments en retour », promet l'opérateur.Pour « avoir un droit de regard et garder un contrôle » sur ce qui se fait chez elle, la commune a rédigé son propre texte, qu'elle s'apprête à soumettre à l'opérateur. Elle y demande notamment que celui-ci essaie de se limiter à une puissance de 0,6 volt/mètre. « Si on ne trouve pas d'accord, on verra avec un troisième opérateur ou un quatrième… », annonce le maire.SFR se dit prêt à étudier la version municipale. « On a envoyé notre bail en février, maintenant, on souhaite que ça bouge ! » assure Jean-Claude Brier. C'est un souhait, pour le service rendu à ses abonnés, autant qu'une obligation légale : « Au 31 décembre, sous peine d'amendes, SFR devait couvrir 98 % de la population… »
Robin
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